Cette méthode a été élaboré par Bert Hellinger (1925-2019) en s’appuyant en particulier sur les travaux de Virginia Satir, psychothérapeute américaine et célèbre pour sa thérapie familiale. Après une 1ere phase de vie en tant que prêtre missionnaire et directeur d’une école en Afrique du Sud, Bert Hellinger s’est intéressé à la dynamique de groupe et s’est formé à diverses approches thérapeutiques : la psychanalyse, la gestalt thérapie, l’hypnose avec Milton Erickson, le Cri primal avec Arthur Janov, l’Analyse transactionnelle d’Eric Berne. Fort de ce parcours et à partir de son vécu avec ses patients, il a mis en lumière la puissance de la conscience familiale. Selon lui nous adoptons certains comportements uniquement pour rappeler des êtres exclus de cette conscience, même si nous ignorons consciemment leur existence.
« L’objet de la thérapie familiale systémique consiste à rechercher dans quelle mesure le sort d’un membre de la famille, comprise au sens large, est influencé de façon dramatique par celui d’autres membres qui l’ont précédé. La réponse nous est donnée par la mise en place de la constellation familiale. Le système familial, ainsi mis en lumière, permet au client de se libérer des intrications qui l’emprisonnaient. »
– BERT HELLINGER
Bert Hellinger de façon empirique a élaboré des règles d’ordre systémique :
L’inclusion
Toute personne du système a sa place. Si une personne est exclue, cela engendre un déséquilibre avec des conséquences néfastes sur les générations suivantes.
L’équilibre entre donner et recevoir
Il est important qu’entre deux personnes il y ait cet équilibre (sauf entre parents et enfants). S’il y en a qui donne plus que l’autre, cela crée un déséquilibre qui empêche la fluidité de la relation.
La préséance ou le bon ordre
Chacun arrive dans la famille dans un ordre précis et cet ordre doit être respecté. L’ainé vient avant le cadet. Les parents viennent avant les enfants.
La conscience familiale
Chacun est responsable de ce qu’il fait. Si un membre n’assume pas cette responsabilité, les conséquences finissent par retomber sur tout le système. Il arrive ainsi qu’une personne se retrouve engagée malgré elle dans un devoir de réparation au lieu de vivre sa propre vie.